Le marché canadien des actions privilégiées a vécu des moments difficiles ces derniers mois. Des titres émis à 25 dollars ont reculé à 20, 19, voire 17 dollars. De nombreuses aubaines existent en ce moment sur le marché, croit Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret.
Ces actions, considérées comme des hybrides entre les actions ordinaires et les obligations de sociétés, ont la particularité d’avoir un taux qui est renégocié périodiquement selon une grille prédéterminée. Elles peuvent aussi être rachetées par les émetteurs à dates et à prix convenus, sauf lorsqu’elles sont «perpétuelles», tout en offrant un rendement de dividende fixe.