L'Espagne se penche sur la fonctionnalité Street View, de Google, devenant ainsi le plus récent pays à se colleter avec le moteur de recherche à propos de possibles violations de la vie privée.
La juge madrilène Raquel Fernandino a lancé une citation à comparaître pour la comparution d'un représentant de Google le 4 octobre, a indiqué, mardi, une porte-parole de Google Espagne, Marisa Toro. Cette dernière a ajouté que son entreprise avait l'intention de coopérer avec les autorités.
Cette citation à comparaître fait suite à une plainte déposée en juin par APEDANICA, une organisation privée de surveillance d'Internet
Dans un ordre rendu public lundi, la juge explique qu'elle vérifie si Google a commis un cybercrime, selon l'avocat d'APEDANICA Valentin Playa.
Il s'agit de la plus récente démarche depuis que Google a admis, au printemps, que la technologie utilisée pour créer Street View avait également provoqué l'enregistrement, par inadvertance, d'éléments d'activités en ligne d'internautes au cours des quatre dernières années.
Google a indiqué avoir amassé de telles informations dans des réseaux sans fil Wi-Fi dans plus de 30 pays, mais a assuré qu'elle n'avait jamais utilisé ces données ou violé une loi.
L'entreprise, dont le siège se trouve à Mountain View, en Californie, fait également l'objet de diverses enquêtes au sujet de cette pratique, qui a été abandonnée aux États-Unis, en Allemagne et en Australie.