Après avoir affirmé le contraire la semaine dernière, le fondateur d'Amaya, David Baazov, a confirmé mercredi qu'une firme de Dubaï ne figurait pas parmi ses partenaires financiers pour tenter de racheter la société de jeu en ligne.
Par voie de communiqué, M. Baazov, ex-dirigeant et plus important actionnaire de l'entreprise établie à Pointe-Claire, a indiqué qu'une lettre confirmant l'implication de KBC Aldini Capital dans le montage financier avait été déposée sans le consentement de cette société.
La firme ne s'est pas engagée à fournir du financement, souligne-t-il.
M. Baazov dit toujours avoir l'intention d'acheter Amaya pour 6,7 milliards $ US, incluant la dette de l'entreprise, et compte se tourner vers d'autres sources de financement pour atteindre son objectif.
L'homme d'affaires, qui a démissionné de son poste de président et chef de la direction de la société montréalaise en août, avait dit la semaine dernière être à la tête d'un groupe d'investisseurs offrant 24 $ par action de l'entreprise. Il avait indiqué, plus tôt cette année, qu'il était prêt à allonger jusqu'à 21 $ par action pour racheter l'entreprise.
Son offre évalue Amaya (Tor., AYA) à environ 3,48 milliards $.
Dans le cadre de son offre de rachat, M. Baazov affirmait avoir 3,65 milliards $ US auprès des investisseurs Head & Soulders Global Investment Fund; Goldenway Capital, de Hong Kong; Ferdyne Advisory, enregistrée dans les îles Vierges britanniques; et KBC Aldini Capital, établie à Dubaï.