Le juge maintient ainsi un jugement rendu en mai en faveur de la torontoise i4i contre le géant Microsoft. Un jury avait à ce moment tranché que Microsoft avait "volontairement" contrevenu à un brevet détenu par la petite entreprise.
Dès lors, le géant américain doit non seulement débourser la somme convenue, mais également arrêter la vente aux États-Unis de plusieurs versions de son populaire programme de traitement de texte, Word. Les programmes Microsoft Word 2003 et 2007 utilisent tous les deux la technologie brevetée par i4i.
De son côté, la direction de Microsoft se dit déçue par le jugement. « Nous croyons qu’il a clairement été démontré que nous n’avons pas contrevenu au brevet de i4i et que ce dernier est invalide», Kevin Kutz, porte-parole de Microsoft.