Les grandes compagnies canadiennes de téléphonie et de câble doivent fournir la plus haute vitesse de bande large lorsqu'elles vendent l'accès aux plus petits fournisseurs de service Internet, a tranché lundi le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.
Le CRTC a estimé que les compagnies propriétaires des grandes infrastructures Internet du pays comme Bell ou Rogers ne peuvent continuer à s'accaparer les réseaux Internet haute vitesse. Cette décision aidera à sauvegarder les principes d'accès public et de compétitivité, a affirmé le CTRC.
En ce moment, les plus petits fournisseurs de service Internet occupent 7,3 pour cent du marché.
Le président du CTRC, Konrad von Fickenstein, a indiqué par voie de communiqué que l'accès à la bande large constituait un pilier de l'économie numérique.
Il a par ailleurs souligné que la proximité croissante entre les réseaux de fibres des grandes entreprises et les foyers et commerces permettait un accès à des connexions haute vitesse. Le fait d'exiger de ces entreprises qu'elles fournissent aux plus petites permettra une plus grande compétitivité, donc un meilleur service pour les consommateurs.
Les grandes compagnies de téléphonie comme Bell auront la permission de majorer de 10 pour cent leurs frais d'accès à leur réseau haute vitesse.