La décision de Desjardins de ne pas renouveler un important contrat avec CGI, n’est pas sans inquiéter des centaines d’employés non syndiqués du consultant informatique montréalais.
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C’est le cas en particulier de près de 500 d’entre-eux, anciennement des employés de Desjardins, transférés chez CGI en 2001, au moment de l’impartition des services informatiques de l’institution financière.
À l’époque, ces employés non-syndiqués s’étaient vus offrir des conditions de travail comparables et une protection d’emplois d’une période de 12 mois.
Ces employés craignent aujourd’hui qu’advenant que CGI n’arrive pas à récupérer ce contrat, rien ne leur garantisse la sauvegarde de leur emploi au-delà du printemps 2011.
Questionné sur la question, André Chapleau n’a pas écarté la possibilité que certains de ces employés soient un jour ré-embauchés par Desjardins. Mais Desjardins n’en prend pas l’engagement.
«Un concurrent de CGI pourrait aussi vouloir profiter de notre expertise, affirme un des employés sur la touche. CGI pourrait aussi vouloir nous disperser à l’intérieur de l’organisation. Mais ce n’est là qu’une hypothèse. Et nous sommes nombreux. Rien n’est certain.»