Le fabricant finlandais de téléphones portables Nokia a obtenu 50 millions d'euros (64,6 M$ CA) de son rival canadien Research In Motion, après avoir soldé leur contentieux sur des brevets, a rapporté jeudi le Financial Times.
D'après les analystes cités par le journal, le fabricant du BlackBerry devra également verser une redevance de 2 à 5 dollars par appareil vendu utilisant la technologie Nokia.
Malgré l'expiration d'une licence, RIM continuait à employer des technologies de transmission (WLAN) brevetées par Nokia.
Fin décembre, les deux fabricants avaient trouvé un accord commercial sans en révéler les termes financiers.
L'accord «comprend un montant forfaitaire de 50 millions d'euros, payable en une fois, qui a été enregistré dans l'état consolidé de la société d'exploitation au troisième trimestre», a précisé un document de RIM transmis à l'Autorité américaine des marchés financiers (la Securities and Exchange Commission).
Nokia, ancien numéro un mondial des téléphones portables qui a manqué le virage des téléphones multifonctions, et RIM, dont l'étoile a pâli par rapport à l'époque où il était la référence dans les téléphones portables professionnels haut de gamme, tentent tous deux de redresser des parts de marché qui se sont effritées.
Le groupe finlandais a investi «environ 45 milliards d'euros (58,1 M$ CA) en recherche et développement» depuis 20 ans.