Ces tests consistent à mesurer si BCE, une fois convertie en société privée, demeurera rentable.
Ils servent principalement à évaluer si les flux de trésorerie seront suffisants pour assumer le service de la dette, c’est-à-dire le remboursement du capital et des intérêts de ses emprunts, tout en laissant aux actionnaires un bénéfice raisonnable.
Ces tests sont généralement exigés par les acheteurs dans les cas de privatisation de compagnie impliquant une augmentation importante de la dette, comme c’est le cas de BCE.
KPMG, mandatée par Teachers pour exécuter ces tests et fournir les résultats le 11 décembre, a prévenu le 25 novembre qu’à la lumière des conditions de marché et de l’endettement de la nouvelle société, elle ne prévoyait pas que BCE puisse satisfaire ces tests de solvabilité.
BCE contestera les hypothèses utilisées par KPGM pour arriver cette conclusion. Elle a jusqu’au 11 décembre pour l’amener à modifier son opinion.