Apple est plus «susceptible que jamais» de retourner de l’argent dans les poches de ses actionnaires, estime Katy Huberty, analyste de Morgan Stanley. Cela pourrait se faire par un programme de rachat d’action ou par le versement d’un dividende.
Apple a des liquidités disponibles de 76 G$US, l’équivalent de 81 $US par action. Mme Huberty évalue que la société californienne est en mesure de racheter l’équivalent de 25 G$US en actions ou de financer un dividende de 2,4%.
Les sociétés technologiques qui rachètent leurs actions ou versent un dividende génèrent un meilleur rendement que celles qui procèdent à des acquisitions, selon l’analyste.
L’an dernier, M. Jobs affirmait qu’Apple conservait ses liquidités en vue d’un investissement stratégique. M. Jobs, qui a démissionné pour des raisons de santé, est maintenant remplacé par Tim Cook.
Une acquisition est toujours possible, reconnaît Mme Huberty. Elle prévient toutefois qu’une grosse acquisition est risquée, mais vaudrait le coup si elle amène davantage de revenus d’abonnés qui veulent obtenir du contenu.