Le groupe informatique américain Apple et celui de distribution en ligne Amazon ont mis fin à leur querelle judiciaire sur l'usage du nom « app store » pour leurs magasins en ligne respectifs, selon un ordre de justice daté de mardi.
La juge Phyllis Hamilton a signé mardi ce document, qui entérine l'abandon de la plainte pour publicité mensongère et violation de marque qu'avait déposée Apple contre le distributeur en ligne.
« Nous ne voyons plus de nécessité de continuer notre procédure contre Amazon », a indiqué à l'AFP une porte-parole du groupe à la pomme. « Avec plus de 900 000 applications et 50 milliards de téléchargements (enregistrés pour l'App Store d'Apple), les clients savent où ils peuvent acheter leurs applications favorites. »
Amazon s'est dit satisfait de la décision, disant vouloir « continuer à apporter la meilleure expérience possible d'appstore aux consommateurs et aux développeurs ».
Apple avait lancé en 2008 un « App Store » où il vend des applications pour ses téléphones iPhone, ses tablettes iPad et ses baladeurs iPod touch.
Amazon avait ouvert fin 2011 son propre « Appstore » avec des applications adaptées à sa tablette Kindle Fire et aux engins mobiles opérant avec le système d'exploitation de Google, Android, déclenchant la plainte d'Apple qui estimait être le seul à pouvoir utiliser cette appellation.
Lors d'une précédente décision en janvier, la juge Hamilton avait toutefois donné tort à Apple, estimant qu'il n'avait pas établi qu'Amazon avait fait de fausses descriptions ayant effectivement trompé une partie importante de son public.