Adolescent, il assemblait déjà des ordinateurs en rêvant à Google. «J'ai toujours eu le sentiment que tout y était possible», confie celui qui s'est envolé pour Mountain View à deux reprises.
C'est pourtant dans la métropole qu'il a choisi de consacrer les «20 %» de son temps, c'est-à-dire le pourcentage du temps de travail offert par Google aux causes personnelles des employés. Sa mission : faire naître des passions chez les jeunes et faciliter l'accès à l'industrie, tout en faisant rayonner l'organisation, dont on ne soupçonne pas l'existence à Montréal. «Nous manquons de relève, et pas seulement dans les postes techniques.»
Les «80 %» restants, il les passe à améliorer les fonctionnalités du navigateur Chrome. «J'essaie de faire preuve d'empathie dans tous mes projets, surtout quand il s'agit de faire gagner de précieuses millisecondes aux utilisateurs !»