La porte-parole de l'entreprise, Liz Hamilton, a affirmé que Rogers se conformait aux autres entreprises de téléphonie mobile nord-américaines, comme Bell et Telus, qui perçoivent déjà des frais pour les messages textes entrants.
"L'utilisation de SMS augmente de manière exponentielle", a expliqué Mme Hamilton.
Cette dernière a également précisé que seulement un petit nombre de clients qui utilisent les services SMS seront affectés par cette annonce puisque la majorité des messages sont envoyés à des consommateurs qui possèdent des forfaits qui incluent la réception de messages.
"Nous avons apporté ce changement pour s'adapter à la tendance de l'utilisation des messages et aux pratiques de l'industrie", a dit Liz Hamilton.
Mais les consommateurs ne devront pas payer pour les messages textes non sollicités. Mme Hamilton a également précisé que les utilisateurs de la marque Fido ne seraient pas affectés.
L'Association canadienne des télécommunications sans fil estime que 76 millions de messages textes sont envoyés à chaque jour au Canada.
L'été dernier, Bell Mobilité et Telus Mobilité ont tous deux adopté une politique identique.
L'action de Rogers Communications a cédé mardi 31 cents à 30,50 $ à la Bourse de Toronto.