Une critique qui revient souvent quand on teste des nouveautés électroniques est la durabilité douteuse de tous ces produits. Les déchets électroniques s’empilent à une cadence dictée par des fabricants et des acheteurs carburant à la nouveauté. Parlez-en à Microsoft, Samsung et à tous les autres…
Nous entrons dans cette période de l’année où ces nouveautés généreront le plus gros de leurs ventes. Le gros bon sens est donc, au minimum, de miser sur des achats qui seront plus durables, à défaut d’être pleinement essentiels.
Ça tombe bien, on a justement quelques propositions de gadgets qui promettent une durabilité accrue, soit pour eux-mêmes, soit pour votre précieux sans-fil. En fait, on peut même prédire qu’ils risquent d’être encore utiles même lorsque viendra le temps de changer votre sans-fil. Preuve, peut-être, qu’il sera plus sage de le conserver encore un peu plus longtemps…
Quoi qu’il en soit, voici trois de ces gadgets.
Des écouteurs pour les mobiles sans prise pour écouteurs
L’hiver dernier, on a écrit sur un petit adaptateur de conception québécoise qui agit comme un récepteur Bluetooth pour les casques qui n’ont pas cette capacité. En prime, cet accessoire rehaussait la qualité sonore pour faire oublier qu’il s’agit, en fin de compte, d’un simple adaptateur Bluetooth.
Pour ceux qui ont toujours utilisé les écouteurs livrés dans la boîte de leur téléphone et qui, pour une première fois, songent à passer au sans-fil, il existe tout de même quelques solutions moins encombrantes.
Une de celles-là est de la marque Earin. Cette dernière est née il y a quelques années d’un des (très) nombreux projets d’écouteurs sans fil qui se sont envolés sur la plateforme Kickstarter. Mais contrairement à plein d’autres, elle a survécu à son projet initial, et offre, depuis quelques mois déjà, les M-2, la deuxième génération de ses écouteurs bouton entièrement sans fil.
Après les avoir essayés à quelques reprises, la conclusion s’impose : cette deuxième génération est la bonne. Ces écouteurs juste assez puissants sont à peu près invisibles, peuvent servir de dispositif mains libres (pour vrai!), et à 3 heures entre deux charges, ils affichent une autonomie comparable à ce qu’on trouve ailleurs sur le marché. Leur boîtier triple la mise.
Via l’appli mobile éponyme, on peut paramétrer leur degré d’insonorisation (passive), en passant par leur micro.
Bref, c’est tout ce qu’on demande de tels accessoires. Leur prix régulier (250$) est élevé, mais il n’est pas rare de les trouver en solde à un prix plus raisonnable.
Si vous n’avez pas la patience d’attendre le boxing day, vous êtes en veine : on a aussi pu tester les Zolo Liberty, des écouteurs similaires de la marque Anker, qui coûtent, eux, un maigre 140$. Ils sont un peu moins discrets, mais leur autonomie peut atteindre 24 heures, en comptant la réserve contenue dans leur boîtier de rangement.
Ceux-là ont un bouton de commande physique qui permet de gérer les appels et la musique sans craindre les caprices d’une surface tactile comme celle qu’on trouve sur les Earin M-2.
Dans les deux cas, ce qu’on peut garantir, c’est qu’ils vous seront utiles pour plusieurs années à venir.
Une montre Wear OS aussi rusée qu’intelligente
La rumeur voulait qu’en présentent son Pixel 3, le mois dernier, Google lèverait également le voile sur une montre Pixel animée par Wear OS, la déclinaison d’Android conçue pour être portée au poignet. Ça n’aura finalement pas été le cas.
La raison serait la mise en marché tardive de la plus récente gamme de processeurs de Qualcomm pour ce marché, la Wear 3100. Les montres Wear OS qui ont été mises en marché au courant de l’année recourent pour la plupart à sa prédécesseure, la gamme Wear 2100, qui date de 2016.
La différence entre les deux générations est énorme : on promet jusqu’à 12 heures d’autonomie de plus, malgré une performance (lire : une rapidité d’exécution des commandes) grandement accélérée par un nouveau coprocesseur peu énergivore mais éveillé en permanence.
Un des plus grands partenaires de Google et Qualcomm dans ce marché est le fabricant de montres américain Fossil. Fossil détaille déjà des montres connectées sous quelques-unes de ses marques, incluant Fossil, justement, ainsi que Diesel et Michael Kors. Des montres d’allure chic ou sportive, au goût, qui intègrent la plus récente version de Wear Os (2.1), mais qui sont pénalisées par leur mécanique antédiluvienne (façon de parler, mais il a tellement plu, cet automne…).
C’est là qu’entre en scène la quatrième génération de la Sport Smartwatch (sic) de Fossil, qui vient d’être lancée. Au menu : WiFi, Bluetooth, NFC (pour payer sans contact et sans son portefeuille via Google Pay), GPS, une journée d’autonomie et, oui, le plus récent processeur de Qualcomm.
À 335$, cette montre promet une grande polyvalence. Elle est compatible tant avec les iPhone qu’avec les mobiles Android, d’ailleurs. On trouve aussi sur Wear OS une version entièrement autonome de Spotify, qui récupère votre musique toute seule via WiFi. Bref, vu sa fiche technique, cette montre Fossil promet d’être au moins aussi durable que le premier sans-fil avec lequel vous la jumellerez.
Ce socle pour l’auto va révolutionner… votre auto
Manipuler un appareil comme son sans-fil en conduisant, c’est non seulement illégal, c’est dangereux. Quatre fois plus de chances de provoquer un accident, selon les statistiques officielles.
Mais il y en a encore qui s’entêtent à le faire. Pour réduire cette dépendance, il existe un compromis intéressant : un socle pour la voiture. Mieux encore, une nouvelle génération de socles a vu le jour récemment qui inclut la recharge sans fil Qi, qui est devenue la norme dans la mobilité, et le futur meilleur ami des gens qui se transforment à l’occasion en conducteurs pour le service Uber.
Un de ces socles porte le pas-très-joli nom de Easy One Touch Wireless et est produit par la société iOttie. Son prix varie de 30 à 60 $, selon l’endroit où vous magasinez, mais le résultat est toujours le même : cet accessoire est universel et durable. Il suffit de l’accrocher au pare-brise à l’aide de sa ventouse adhérente, ou de le pincer à une buse de ventilation (au choix), de le brancher à un port USB ou à la prise 12V du tableau de bord et d’y déposer son sans-fil.
Ce socle est ajustable pour s’assurer que les éléments à induction soient bien alignés, afin que la recharge sans fil s’enclenche. Comme ça, les gens qui ne veulent rien manquer peuvent voir les alertes du coin de l’œil tout en gardant les yeux sur la route, les mains sur le volant, et un sans-fil toujours chargé.
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