Dans le cadre du Jour de la Terre, Uber a lancé un nouveau service sur le marché québécois qui permet à ses clients de choisir un chauffeur qui roule en voiture électrique ou hybride.
Uber Vert est désormais disponible pour les régions de Montréal et Québec.
Il est déjà disponible dans 14 villes canadiennes, dont Calgary, Edmonton, Toronto, Vancouver, Waterloo et Ottawa.
Le service existe également dans 1 400 villes en Amérique du Nord.
En septembre dernier, Uber a détaillé ses plans pour lutter contre les changements climatiques dans un rapport rendu public.
Cette nouvelle option est l’un des moyens pour atteindre leurs objectifs.
Flotte électrique
La compagnie s’engage notamment à réduire toutes ses émissions dans les grandes villes d’ici 2030 et dans le monde entier d’ici 2040.
Ce qui voudrait dire que 100% de la flotte serait électrique dans un peu de moins de 20 ans.
«C’est également une demande de la part des clients qui désirent plus d’options pour des déplacements verts», confirme en entrevue Jonathan Hamel, gestionnaire des affaires publiques pour le Québec chez Uber.
L’entreprise a aussi établi un partenariat avec un détaillant automobile pour offrir un rabais à ses chauffeurs à l’achat d’un véhicule écologique.
Par ailleurs, les conducteurs qui roulent en véhicule électrique gagneront 1,50$ de plus par course et ceux qui roulent en véhicule hybride gagneront 0,50$ de plus par course.
Selon le rapport publié en septembre, aux États-Unis, les chauffeurs d’Uber sont cinq fois plus nombreux à conduire un véhicule électrique que le reste de la population.
Une idée de Téo taxi
Le chargé de cours en urbanisme et en planification de transport à l’Université de Montréal et à l’UQAM Pierre Barrieau salue l’initiative.
«L’avantage avec Uber vert, c’est que ça donne la possibilité aux citoyens de faire le choix vers la transition énergétique», dit−il.
Il rappelle toutefois que l’idée n’est pas nouvelle, en évoquant l’arrivée à Montréal de la compagnie de taxis Téo avec ses véhicules 100% électriques — la compagnie a depuis été vendue, puis relancée.
Selon M. Barrieau, Uber essaie de rattraper le terrain perdu par rapport à la modernisation de sa flotte de véhicules.
N’empêche qu’avoir un nouveau joueur dans le secteur du transport collectif écologique est une bonne chose, estime l’expert.