Par Martine Veillette, La Seigneurerie
Une soixantaine de résidences de secteurs ruraux de Varennes et Saint-Amable n’ont toujours pas accès à Internet haute vitesse.
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Il y a deux ans, le député de Verchères, Stéphane Bergeron, dénonçait le fait que des citoyens «pouvaient apercevoir le mât du stade olympique, mais n’avaient pas accès à Internet haute vitesse.» La situation ne s’est guère améliorée, estime-t-il.
«Le problème, à Verchères, c’est que le pourcentage de résidants qui habitent le secteur rural n’est pas assez élevé comparativement à ceux qui résident dans le village de Verchères. Ils n’ont donc pas accès au financement du gouvernement», indique le député péquiste.
Le gouvernement du Québec a mis sur pied il y a quelques années le programme Communautés rurales branchées, qui aide financièrement les municipalités à implanter Internet haute vitesse. Cependant, les villes faisant partie de grands centres urbains, comme la Communauté métropolitaine de Montréal, n’y ont pas accès.
«Lorsque nous étions au pouvoir, nous avons travaillé pour renouveler la politique de ruralité, afin que le pacte fiscal aide à connecter l’ensemble de la population au réseau haute vitesse. Le changement de gouvernement a amené une autre dynamique. C’est difficile avec le nouveau gouvernement libéral, qui a décidé d’imposer l’austérité. Il n’y a pas beaucoup d’ouverture et on ne sait pas si le programme sera reconduit», affirme M. Bergeron.
Le bureau du député a documenté plusieurs cas de citoyens et entreprises de la circonscription qui n’ont pas accès à Internet haute vitesse. Il estime toutefois que l’accès à Internet haute vitesse s’améliore pour les entreprises, notamment sur le boulevard Lionel-Boulet, à Varennes.
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