Alors que le service de livraison de repas Foodora a quitté le Canada en mai, on apprend que ses livreurs à Toronto et Mississauga avaient voté à 89 pour cent en faveur de la syndicalisation.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes, auprès duquel ils avaient choisi de se syndiquer, a fait savoir que ces livreurs s’étaient prononcés à 88,8% en faveur de la syndicalisation.
Il s’agit des premiers travailleurs de services basés sur une application à se syndiquer au Canada.
Le résultat du dépouillement des votes vient seulement d’être annoncé, bien que le vote avait eu lieu il y a plusieurs mois. Le vote avait été placé sous scellé à cause d’une contestation quant à son admissibilité.
La Commission des relations de travail de l’Ontario avait statué que ces livreurs de repas s’apparentaient bel et bien à des employés, et non à des sous−traitants indépendants. Ils avaient donc le droit de se syndiquer.
Mais Foodora a annoncé en avril qu’elle allait cesser ses activités au Canada le 11 mai. L’entreprise a nié qu’il y avait un lien avec la syndicalisation des livreurs. Elle avait expliqué que le marché canadien était difficile et que le niveau de rentabilité n’était pas suffisant pour y continuer ses activités.