La valeur totale des sommes subtilisées sur les plateformes d'échanges en 2018 est 3 fois supérieure à celle sur l'ensemble de 2017.
Sur les deux dernières années seulement, les esprits criminels experts en technologie ont réussi à détourner plus d’1,2 milliards de dollars des «bourses» de cryptomonnaies, selon les données de la firme CipherTrace.
Rien que sur le premier semestre de l'année, plus de 760 millions de dollars ont disparu, soit trois fois plus que le montant global pour l'année précédente.
Le piratage de plateformes d'échange est préjudiciable à la confiance dans les cryptoactifs. Or, les histoires se répètent.
En juin dernier, près de 30 millions $US de cryptomonnaies ont été volés sur Bithumb, une plateforme basée en Corée du Sud.
Et un peu avant, c'était une autre plateforme sud-coréenne, Coinrail, qui avait été piratée, pour un montant dérobé de l'ordre de 30 millions encore, ce qui avait avait encouragé les autorités à se pencher le fonctionnement de ces plateformes.
L'approche des décideurs s'accordent généralement à dire qu'une règlementation directe n’est pas nécessaire, à l’exception essentielle de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
Les grands argentiers canadiens se sont aussi élancés sur la corde raide réglementaire en dévoilant dernièrement de nouvelles obligations. (Re)lire Comment Ottawa réduit l'anonymat des cryptomonnaies.