La confiance des PME du Québec chute dans la plus récente édition du Baromètre des affaires de la FCEI, et c’est le manque de main-d’œuvre qualifiée qui en serait la cause.
À 66,2 points, c’est le plus bas niveau atteint par l’indice depuis le début de l’année. C’est d’ailleurs dans la Belle Province que l’on observe la descente la plus importante, dont la pente atteint 8,3 points. Elle demeure tout de même parmi les provinces où le niveau de confiance est le plus élevé.
Cette perte de terrain de l’optimisme n’est pas uniquement observée au Québec. L’indice du Baromètre des affaires canadien a perdu près d’un point en octobre par rapport aux deux derniers mois, au lendemain de la signature de l’accord commercial entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Il atteint 60,5 points.
Le manque de main-d’œuvre inquiète un nombre record d’entreprises, 47% des répondants ayant signifié que ce facteur freinait leur croissance.
Malgré un léger recul, l’Île-du-Prince-Édouard se hisse en tête de palmarès avec 70,8 points, dépassant le Québec. L’Ontario (64,2), le Nouveau-Brunswick (62,3) et le Manitoba (62,2) suivent de près.
L’Alberta (53,1), la Saskatchewan (53,2) et Terre-Neuve-et-Labrador (53,8) se disputent la dernière place du tableau, elles qui étaient au bas de l’échelle le mois dernier. C’est en Colombie-Britannique que l’on observe le plus important regain de confiance, avec une hausse de 5,6 points de l’indice.
Ce sont les secteurs de la santé et de l’éducation (70,5), et des services aux entreprises (71,9) qui se portent le mieux à l’échelle du pays. C’est toutefois le secteur de l’information, de l’art et des spectacles qui affiche la plus importante croissance de sa confiance avec un bond de 6,1 points.
Rappelons qu’un indice qui affiche un niveau supérieur à 50 indique que le nombre d’entreprises qui croient enregistrer une croissance dans les douze prochains mois est supérieur à celles qui croient le contraire. Lorsque l’économie est à son plein potentiel de croissance, l’indice oscille entre 65 et 70.