À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, Les Affaires met en lumière dix textes qui soulignent le savoir-faire et le vécu de personnes noires issue de la communauté d’affaires.
D'ailleurs, vous connaissez des histoires intéressantes d'entrepreneuses et d'entrepreneurs qui constituent la diversité (sexe, identité de genre, race, neurodiversité, handicap visible et invisible)? Nous voulons les connaître! Écrivez-nous à l'adresse suivante: camille.robillard@groupecontex.ca.
D’ici là, bonne (re)lecture!
1. Paul Evra aide les jeunes grâce à l’agilité
On en aurait long à dire sur Paul Evra, le premier récipiendaire du prix PDG de l’année remis dans la catégorie Organisme sans but lucratif (OSBL). Cette récompense est un peu la consécration de sa mission des cinq dernières années, soit d’implanter au sein du Centre Lasallien des méthodes de travail digne d’une grande entreprise, tout en y maintenant sa saveur communautaire. S’il a été étonné qu’on remette sa candidature à son insu, ses collègues et les enfants du quartier Saint-Michel à Montréal ne le sont probablement pas.
Pour en savoir plus sur ce PDG de l’année, c’est ici.
Youmani Jérôme Lankoandé, président-directeur général de YULCOM (Photo: Courtoisie)
2. Yulcom Technologies s’attaque à un nouveau créneau
L’hyperactive start-up montréalaise YULCOM Technologies poursuit sa diversification en s’attaquant à un nouveau marché: le diagnostic médical assisté par l’intelligence artificielle (IA).
L’entreprise a annoncé mercredi un investissement de 2 millions de dollars sur deux ans pour développer ce système qui aidera les radiologues à traiter plus rapidement davantage de dossiers pour des maladies pulmonaires. «Notre solution contribuera à résoudre un problème majeur de santé publique, soit le manque de personnel médical», affirme Youmani Jérôme Lankoandé, président-directeur général de YULCOM, en entrevue.
Pour en savoir plus cette entreprise et son dirigeant, c’est ici.
Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille chez Placements Mackenzie (Photo: courtoisie)
3. Une carrière en finance pour les femmes, oui c’est possible
La parité hommes-femmes n’est peut-être pas encore atteinte dans le domaine de la finance, mais Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille chez Placements Mackenzie, estime que l’industrie fait des pas dans la bonne direction pour y parvenir. Elle veut lancer le message aux femmes qu’une carrière en finance, c’est possible.
La vice-présidente portefeuille à revenus fixes chez Placements Mackenzie travaille dans le domaine de la finance depuis 2002. Elle a démarré sa carrière en France, travaillant au passage pour la Société générale et AXA, avant d’immigrer au Canada il y a cinq ans.
Pour en savoir plus sur le parcous d'Hajiza Djataou, c’est ici.
Dorothy Rhau, fondatrice d'Audace au féminin (Photo: Martin Flamand)
4. Dorothy Rhau: récolter ce que l’on sème
Dorothy Rhau, qui a fondé Audace au féminin avec l’objectif d’élever le statut socioéconomique des femmes noires est sans équivoque: elle n’est plus en mode revendication, elle est en mode solution. Après une 6e édition du Salon international de la femme noire «plus que réussie», qui a eu lieu les 12 et 13 août, l’entrepreneuse est prête à passer à la prochaine étape, soit de transformer les petites entreprises dirigées par des personnes noires en fournisseurs. Entrevue avec une femme qui a du bagou, tout comme les femmes québécoises qui l’inspirent au quotidien.
Pour en savoir davantage sur cette entrepreneuse, c’est ici.
Ce n'est pas le plafond de verre qui freine leur ascension aux postes de la haute direction. (Photo: 123RF)
5. La part de femmes noires promues glisse en 2022
Après les bonds significatifs en 2020 et 2021, il semble que les efforts de représentation au sein des organisations ne tenaient qu’à un fil.
D’après la plus récente édition de l’étude «Women in the Workplace» menée par la société de service-conseil en gestion des affaires McKinsey en collaboration avec l’organisme Leanin.Org, on constate que pour chaque 100 hommes passés d’un poste de premier niveau à un poste de gestionnaire en 2022, seules 54 femmes noires l’ont été.
Pour en savoir plus sur ce recul, c’est ici.
Tanguy Etoga, président et fondateur de Normex (Photo: courtoisie)
6. Normex: une techno pour gérer la salubrité des aliments
On l’oublie parfois, mais la première responsabilité d’une entreprise qui produit ou transforme de la nourriture n’est pas de séduire vos papilles gustatives. C’est d’éviter de vous rendre malade. Ce qui apparaît comme une évidence est cependant plus complexe que l’on pourrait le croire, surtout avec les nombreuses normes de salubrité auxquelles il est obligatoire de se conformer.
Mais ça l’est moins pour Tanguy Etoga, président et fondateur de Normex, qui a créé une solution informatique qui automatise les tâches et les opérations en salubrité alimentaire.
Pour en savoir plus sur cette start-up, c’est ici.
«On est les seuls au Québec à avoir développé une telle technologie», affirme le fondateur de StreamScan, Karim Ganame. (Photo: courtoisie)
7. Streamscan mise sur une innovation pour protéger les PME
La firme de cybersécurité montréalaise StreamScan compte un nouveau service de détection et de réponse pour les terminaux informatiques pour mieux aider les entreprises d’ici.
Ce système de détection des attaques connu en anglais comme un «Endpoint detection and response (EDR)» permet de percevoir des anomalies directement sur les ordinateurs et tablettes des employés et d’agir pour prévenir la menace, grâce à de l’intelligence artificielle (IA).
Pour en savoir davantage sur cette nouvelle technologie, c’est ici.
Frantz Saintellemy, chef de la direction de Leddartech (Photo: courtoisie)
8. Avec quelques jours de retard, Leddartech entre en bourse
Avec quelques jours de retard, la société québécoise LeddarTech fera officiellement son entrée en Bourse au Nasdaq, le 22 décembre à l’ouverture des marchés, sous le symbole LDTC.
L’entrée en Bourse a été facilitée par une fusion avec la société d’acquisition à vocation spécifique (SPAC) Prospector Capital (PRSR, 4,74$US) et donne à LeddarTech une valeur de 348 millions de dollars américains (M$US), soit un peu plus de 460 millions de dollars canadiens.
Pour en savoir plus sur l’entreprise dirigée par Frantz Saintellemy, c’est ici.
Indira Moudi, PDG de l'année dans la catégorie petite entreprise (Photo: Martin Flamand)
9. Indira Moudi réalise son rêve en Mauricie
Indira Moudi aurait pu faire carrière n’importe où sur la planète, mais c’est à Shawinigan qu’elle a choisi de devenir patronne en rachetant, avec son conjoint, Viandes Lafrance.
Celle qui avait vécu dans plusieurs pays avant d’immigrer à Montréal à l’âge de 16 ans en 1989 sentait depuis longtemps qu’elle voulait diriger une entreprise.
«La fibre entrepreneuriale est là depuis ma formation en génie industriel», a confié la diplômée de Polytechnique Montréal en entrevue. À la suite de ses études, elle parcourt le monde en travaillant pour des multinationales aux États-Unis, mais aussi en Inde et dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique.
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Barack Obama, ancien président des États-Unis (Photo: Getty Images)
10. Ce qui attend le monde du travail d’après l’ancien président Barack Obama
Nous nous trouvons désormais dans une période charnière où l’on doit réfléchir à ce à quoi ressemblera l’organisation du travail des prochaines années, après les moult perturbations de l’économie des dernières années, croit l’ancien président américain, Barack Obama.
Dans une entrevue donnée à LinkedIn News en marge du lancement de sa série sur Netflix Working: What We Do All Day, ce dernier indique toutefois que dans un monde où l’intelligence artificielle sera monnaie courante, ce sont les travailleurs débrouillards et qui obtiennent des résultats qui se démarqueront.
Pour en savoir davantage sur la pensée de l’ancien président américain, c’est ici.