Peter Cappelli, professeur de management à l'école de gestion Wharton de l'Université de la Pennsylvanie, croit fermement que l'explication de la baisse de natalité est insuffisante.
Les employeurs auront certes des difficultés à recruter les bons employés, avance M. Cappelli, mais ce ne seront pas les changements démographiques qui les empêcheront de les retenir.
Des changements dans la relation employé-employeur représentent le vrai défi, selon M. Cappelli, qui soutient que des relations difficiles augmentent les problèmes de rétention des employés.
La faute ne revient plus uniquement sur l'absence de politiques natalistes ou de soutient à l'augmentation de la main-d'oeuvre, mais aussi aux employeurs, qui doivent accepter une part du blâme et se concentrer sur leur plan stratégique en matière de ressources humaines.
L'heure n'est plus à l'abondance c'est vrai, mais ce n'est qu'une opportunité, selon Cappelli, pour remédier à la négligence et à l'inefficacité du passé en termes de gestion des ressources humaines.
Source : Organizational Dynamics