Les jeunes âgés de 18 à 24 ans subissent du stress en raison de l’instabilité économique et de leur environnement de travail, selon un sondage Sun Life réalisé par Ipsos Reid.
Vivre de l’anxiété semble faire partie du quotidien de nos jeunes. Les répondants entre 18 et 24 ans sont 90 % à souffrir d’un niveau de stress «excessif». Parmi tous les répondants, les finances et le travail sont les deux principales sources d’anxiété.
«Ces résultats sont en accord avec ce que nous constatons dans notre gestion des règlements d'invalidité : 40 % des demandes de règlement d'invalidité de longue durée des Canadiens âgés de 30 ans et moins sont liées à la santé mentale », commente Robert Dumas, vice-président principal, produits collectifs — Québec, Financière Sun Life.
Près de 30 % des Canadiens disent être sous-employés ou sous-utilisés et ne pas être en mesure de mettre à profit toutes leurs compétences et leurs aptitudes, toujours selon le sondage. Le sous-emploi est plus élevé parmi les jeunes Canadiens — 39 % des jeunes de 18 à 24 ans disent être sous-employés.
«Ces résultats sont cohérents compte tenu du taux de chômage au Canada, qui atteint presque 15 % chez les moins de 25 ans, soit plus du double de la moyenne canadienne», explique Louis Thériault, directeur du secteur de l'Économie de la santé au Conference Board du Canada.
Plus difficile de trouver l'«emploi»
«Il est plus difficile pour les jeunes Canadiens de trouver un emploi permanent à temps plein qui correspond à leurs compétences et à leur champ d'études. Les emplois récemment créés sont en majeure partie des emplois à temps partiel, postes qui sont en train de devenir la norme au Canada. Cela touche les jeunes travailleurs en particulier et contribue à leur niveau de stress élevé. »
La stabilité d’emploi est un élément qui a une importante influence sur la santé physique et émotionnelle. Soixante-quinze pour cent des Canadiens qui travaillent à temps plein estiment que leur santé émotionnelle est très bonne ou excellente, par comparaison aux deux tiers seulement des travailleurs à temps partiel (67 %) et à un peu plus de la moitié des sans-emploi (56 %).
Les sources de stress, comme les facteurs socio-économiques, la sécurité financière et le chômage, ont des conséquences considérables sur la santé physique et émotionnelle des Canadiens. Soixante-quinze pour cent des Canadiens qui travaillent à temps plein estiment que leur santé émotionnelle est très bonne ou excellente, par comparaison aux deux tiers seulement des travailleurs à temps partiel (67 %) et à un peu plus de la moitié des sans-emploi (56 %).