La secrétaire d'État désignée croit aussi que « le leadership américain a laissé à désirer par le passé, mais qu'il est encore désiré ». Elle a plaidé pour que la politique étrangère américaine s'appuie désormais sur le « smart power », ou « puissance intelligente », un nouvel équilibre entre défense et diplomatie.
Dans le discours qu'elle a prononcé devant la commission des affaires étrangères du Sénat, qui pourrait confirmer sa nomination dès jeudi, l'ancienne première dame des États-Unis a aussi promis davantage de partenariats américains dans le monde.
En parlant de puissance intelligente, Hillary Clinton signale une volonté de s'éloigner de la militarisation de la politique étrangère américaine.
Cette audition devant la commission des affaires étrangères du Sénat s'est apparemment passée sans problème pour la future patronne de la diplomatie américaine, même si certains parlementaires ont dit craindre que la fondation de son époux, l'ancien président Bill Clinton, ne pose des conflits d'intérêts quand elle sera secrétaire d'Etat. Ce dernier n'était pas présent, mais leur fille Chelsea a assisté à l'audition.
Avec l'Associated Press