Afin de réduire ses coûts, le transporteur Via Rail a aboli 70 postes de cadres l'an dernier, soit 12 pour cent du total.
La plupart de ces postes étaient basés à Montréal, où se trouve le siège social de la société d'État. En revanche, aucun emploi syndiqué n'a été supprimé.
Ces compressions s'inscrivent dans le cadre d'une réorganisation que le nouveau président et chef de la direction de Via, Marc Laliberté, a ordonnée en 2010.
L'entreprise a également mis en place la gestion dite "lean", ou méthode Toyota, qui vise l'amélioration continue des activités d'exploitation et qui s'est notamment traduite par une simplification des procédures quotidiennes.
De nouveaux indicateurs de performance liés à la productivité, aux revenus, aux coûts et à la sécurité ont également été instaurés.
Dans un discours prononcé mercredi à la tribune de l'Association des MBA du Québec, le président du conseil d'administration de Via Rail, le Franco-Manitobain Paul Smith, a indiqué que la société avait enregistré une hausse de ses revenus en 2010 par rapport à l'année précédente, mais il n'a pas voulu la chiffrer.