Uni-Sélect (TSX:UNS) estime avoir traversé une période de transition au cours du premier trimestre, une période où elle s'est entre autres délestée de ses activités de distribution de pièces automobiles aux États-Unis.
Cela a eu un impact sur la performance de l'entreprise établie à Boucherville - qui tenait jeudi son assemblée annuelle - puisqu'elle a subi une importante perte nette en plus de voir ses revenus fléchir légèrement.
À la Bourse de Toronto, en après-midi, son action cédait 4,94%, ou 2,08$, pour se transiger à 40,04$.
L'entreprise a dévoilé une perte nette de 82,3 millions $US, ou 3,88 $US par action, au premier trimestre, par rapport à un profit de 8,3 millions $US, ou 39 cents par action, lors de la période correspondante de l'exercice précédent.
Ce résultat est essentiellement attribuable à une dépréciation d'actifs ainsi qu'à des frais de transaction estimés à près de 90 millions $US. En février, Uni-Sélect avait vendu ses activités de distribution de pièces automobiles aux États-Unis à une société affiliée de Icahn Enterprises pour 340 millions $US.
«Nous nous tournons maintenant vers le développement des activités d'Uni-Sélect Canada et FinishMaster, où nous occupons des positions de leader», a dit son président et chef de la direction, Richard Roy.
De son côté, le chiffre d'affaires de la société a glissé de 0,3%, à 411,7 millions $US, un recul que l'entreprise attribue au report des entretiens saisonniers, ce qui a influencé négativement les ventes de ses clients.
Sur une base ajutée, en excluant les éléments non récurrents, Uni-Sélect a engrangé un profit de 10 millions $US, ou 47 cents par action, en hausse de 3,1% par rapport au premier trimestre de 2014.
Cela a permis à la société de répondre aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui prévoyaient un bénéfice ajusté par action de 42 cents ainsi qu'un chiffre d'affaires de 410 millions $US.
«(Nous sommes) confiants que nos nouveaux programmes de ventes et de bannières nous permettront de recruter de nouveaux clients et contribueront à la croissance de nos ventes», a estimé M. Roy.
La dépréciation du dollar canadien a eu une incidence positive de 11 millions $ sur les ventes ainsi que d'un cent par action sur le bénéfice ajusté.
Après 17 ans chez Uni-Sélect, M. Roy prendra sa retraite. Il sera remplacé par l'actuel chef de l'exploitation, Henry Buckley, qui entrera en fonction dès le 1er août.
Le conseil d'administration de l'entreprise a par ailleurs approuvé une hausse de 6,7% de son dividende, ce qui le porte à 16 cents par action. Le paiement s'effectuera le 21 juillet aux actionnaires inscrits en date du 30 juin.