Les malheurs d’Air Canada ne font peut-être pas le malheur de Transat, mais ils lui évitent d’aggraver la situation pour le voyagiste, selon une note de Benoit Poirier, analyste de Valeurs mobilières Desjardins.
La possibilité qu’Air Canada lance une filiale à bas prix est moins envisageable en raison du conflit qui pointe à l’horizon entre la société et ses agents de bord syndiqués, selon l’analyste. À deux reprises, les agents ont rejeté une entente. Si aucun accord n’est trouvé, ceux-ci seront en grève jeudi. Le lancement de la filiale serait le principal point d’achoppement, croit M. Poirier.
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La nouvelle est perçue par l’analyste comme «légèrement positive» pour Transat. Même si la direction affirme qu’une telle filiale n’aurait pas eu un impact sur l’achalandage, M. Poirier croit que son lancement aurait exercé une pression sur les prix.
Cependant, l’action a peu de chances de profiter des difficultés d’Air Canada. Il faudra attendre que Transat dévoile les données sur ces opérations le 15 décembre prochain, et qu’elle puisse donner des indications sur la vitalité anticipée des activités pour la saison hivernale 2012.
M. Poirier maintient sa recommandation «conserver — risque supérieur à la moyenne». La cible est à 7$.