Transporter de la marchandise et des personnes, c'est aussi vieux que... la roue. Pourtant, les pratiques évoluent sans cesse à mesure que de nouveaux besoins et de nouvelles technologies surgissent. C'est là qu'entrent en jeu les tables d'expertises de l'Association québécoise des transports (AQTr).
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Un exemple : la sécurité dans les transports. Parmi les enjeux très discutés dernièrement à cette table, on retrouve la question de l'espace laissé aux cyclistes sur les routes.
«On implante de plus en plus de voies réservées aux autobus, on développe le transport en commun, mais que fait-on pour les cyclistes, qui sont de plus en plus nombreux ?» souligne Chantal Dagenais, associée et directrice de projet, génie des déplacements à la firme de génie CIMA +, qui siège à la table d'expertise sur la sécurité dans les transports.
«Nous apportons notre expertise aux autres intervenants, et eux partagent la leur. Cela nous aide à améliorer nos pratiques. Par exemple, discuter avec les équipes qui travaillent pour les municipalités nous permet de mieux comprendre leurs besoins.»
Des moteurs de réflexion
Concrètement, les membres de la table peuvent, par exemple, étudier les tracés les plus sécuritaires pour protéger les cyclistes des voitures s'engageant dans les bretelles d'accès aux autoroutes en traversant une piste cyclable.
La vitesse reste aussi un sujet très discuté en sécurité, certaines municipalités se demandant s'il serait pertinent d'abaisser leurs limites de vitesse de 40 km/h à 30 km/h dans leurs rues, comme l'arrondissement d'Outremont l'a déjà fait.
Ce n'est pas d'hier que l'AQTr s'intéresse à l'innovation. Dès les années 1970, à la suite du premier colloque technique de l'organisme, les professionnels bénévoles de l'Association se sont regroupés en «sections techniques», des comités de réflexion sur des sujets aussi divers que la construction et l'entretien, la conception de la route, la circulation ou le transport de personnes et de marchandises.
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Ces comités constituent les ancêtres des tables d'expertise, qui sont aujourd'hui un moteur essentiel de la réflexion et de l'innovation dans les transports.
Les 11 tables se consacrent à des sujets auxquels l'organisme s'intéresse depuis longtemps, comme la signalisation, et de plus nouveaux, comme la mobilité durable ou les systèmes de transport intelligent.
«Le rôle de ces tables est non seulement de cerner les enjeux importants dans le domaine du transport, mais aussi de les faire connaître à l'ensemble des membres en organisant des colloques annuels», précise Dominique Lacoste, pdg de l'Association.
S'assurer d'avoir le bon panneau au bon endroit
La signalisation, c'est le domaine d'expertise de Julie Morin, ingénieure et directrice, maintien de la circulation et gestion des déplacements, pour Les Services exp inc.
Cette participante siège à cette table depuis 15 ans. Elle donne aussi de la formation à l'AQTr; c'est d'ailleurs pourqoi Exp l'a recrutée. L'entreprise n'avait pas de service de maintien de la mobilité auparavant. Elle l'a embauchée afin qu'elle mette sur pied une équipe spécialisée dans ce domaine.
Parmi les enjeux discutés à cette table : la signalisation pour les piétons aux abords des chantiers, un vrai capharnaüm dans bien des cas. «Ces panneaux ne sont pas normalisés; alors on retrouve une multitude de panneaux maison, déplore-t-elle. La signalisation n'est pas homogène, et donc pas crédible. Nous travaillons à établir des normes pour ces panneaux, avec des dessins de base qui seraient les mêmes d'un chantier à l'autre.»
La table s'attaque aussi à la multiplication des panneaux sur les chantiers. «Trop de gens pensent qu'on règle chaque problème en ajoutant un panneau, poursuit Julie Morin. Parfois, ça ne suffit pas, il faut modifier un élément sur le chantier.»
L'ingénieure conclut qu'il n'est pas rare que des tables d'expertise échangent entre elles, puisque les sujets peuvent facilement devenir connexes.
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