Les discussions devraient tourner autour d’un sujet : «Finalement, doit-on vendre ou pas Opel?». Pour l’instant, la réponse semble plutôt être «non», compte tenu du fait que la direction de GM n’émet plus aucun commentaire au sujet de la transaction depuis la mi-juillet, quand un représentant d’un des canadidats en lice, l’équipementier canadien Magna International, avait crié victoire et que GM avait dû le rabrouer publiquement par la suite.
Ces dernières semaines, le duo composé de Magna et du banquier russe Sberbank n’a cessé de surenchérir avec son rival RHJ International, un fonds d’investissement belge. Et le gouvernement allemand d’exprimer son mécontentement face aux atermoiements du constructeur automobile américain, alors que le pays est en pleine campagne électorale.
«Dire: 'Nous gardons Opel' ne constitue pas une stratégie», a lancé aujourd’hui Jochen Homann, le secrétaire d'Etat à l'Economie, en marge d'une conférence sur l'énergie, en exigeant une fois de plus que GM précise ses intentions sur Opel.
Le gouvernement allemand soutient ouvertement l'offre présentée par le duo Magna-Sberbank et se lasse d’attendre une décision de GM. D’autant plus que cette dernière avait accepté en mai de faire affaire avec Magna, avant de changer d’idée après sa sortie de sa situation de protection contre ses créanciers, le 10 juillet.
Jochen Homann a dit espérer en savoir plus de la part de GM d'ici mercredi soir.
Avec Reuters.