En matinée, après douze heures de négociations en continu, les ministres allemands de l’Économie et des Finances ont annoncé que la reprise du constructeur se jouerait entre deux acteurs : l’italien Fiat et le canadien Magna.
Le holding RHJ International et le constructeur chinois Beijing Automotive Industry Holding ne sont plus candidats au rachat.
À l’issu de la réunion, les ministres allemands en ont profité pour exprimer leur déception à l’égard de l’attitude de GM qui a demandé à la dernière minute, au petit matin, 300 millions d’euros (466 millions de dollars canadiens) supplémentaires d’aide de l’Allemagne. Le ministre des Finances, Peer Steinbrück n’a pas mâché ses mots : « Nous avons été désagréablement surpris que cette nouvelle demande ne soit sortie du néant qu'à 20 heures locales. Nous avons trouvé cela relativement scandaleux »
Le ministre de l'Économie, Karl-Theodor Zu Guttenberg, est allé jusqu’à fustiger l'attitude du gouvernement américain : "Le Trésor américain aurait pu se donner plus de mal pour choisir son représentant ».
Le gouvernement réfléchit à établir une société fiduciaire qui pourrait gérer temporairement Opel, dans l'attente d'une reprise par un investisseur, et alimentée par des crédits publics de 1,5 milliard d'euros (2,3 milliards de dollars canadiens).