General Motors (GM) veut récupérer le symbole boursier «GM» à Toronto. Le constructeur automobile est prêt à l’acheter à la minière de Vancouver Geo Minerals, qui a hérité des célèbres initiales.
Entre 1972 et 2005, l’entreprise américaine utilisait le symbole boursier «GM» à New York et à Toronto avant de se retirer des marchés. À son retour, elle a pu récupérer son symbole à Wall Street, mais quelqu’un d’autre en a hérité à Bay Street. General Motors s’échange donc sous le sigle GMM.
«Nous aurions aimé avoir notre ancien symbole, mais il était déjà pris, explique Jason Easton, le porte-parole du géant de l’automobile, qui n’a pas dit si son employeur était prêt à payer pour récupérer ses initiales. Je ne crois pas que ce soit un problème. Les investisseurs en ont bien été informés.»
Lorsqu’il a obtenu le symbole «GM» en 2007, le PDG de Geo Minerals, Michael England, avait été très surpris. Celui-ci voulait le symbole «GEO», mais il était déjà pris. «Lors de notre appel public à l’épargne, on m’a demandé de proposer des suggestions, raconte M. England. J’ai inscrit GM en me disant que ça serait amusant de l’avoir. Je l’ai eu. J’étais très surpris.»
M. England affirme que General Motors l’a contacté à quelques reprises. «Ils nous ont appelés à quelques reprises, mais rien n’a vraiment abouti.»
Cette histoire n’est pas le seul cas où un symbole associé à une grande entreprise est utilisé par un autre joueur sur les marchés boursiers. Par exemple, le symbole «GE» est utilisé par General Electric à New York, mais, à Toronto, c’est Granville Pacific Capital Corp qui l’utilise.
Même si dans l’imaginaire collectif certaines initiales sont associées à une entreprise en particulier, il n’existe aucune règle pour préserver ces initiales. Il faut seulement que le symbole n’ait pas de propriétaires pour plus d’un an, explique Carolyn Quick, porte-parole de la Bourse de Toronto.
Adaptation d'un texte de Bloomberg