Il ne reste plus que quelques jours aux parties pour s’entendre, alors que la trêve au port de Montréal prendra fin samedi. Des manufacturiers et exportateurs se disent «très nerveux».
La section locale du Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ, qui représente les 1125 débardeurs du port de Montréal, et l’Association des employeurs maritimes avaient conclu une trêve d’une durée de sept mois, l’an dernier, après une dizaine de jours de grève. Cette trêve prend fin samedi.
En entrevue lundi, Véronique Proulx, présidente−directrice générale des Manufacturiers et exportateurs du Québec, a rapporté un vent d’inquiétude chez ses membres, qu’elle dit «très nerveux» et «très préoccupés» devant l’échéance qui approche.
Certaines entreprises ont déjà commencé à rediriger leurs conteneurs vers d’autres ports, particulièrement celui d’Halifax, pour éviter de se retrouver encore une fois avec des conteneurs coincés au port de Montréal, si une grève ou un lock−out venait effectivement à être déclenché.
Pour certains grands exportateurs, cela peut représenter «des millions de dollars par semaine», a fait valoir Mme Proulx.