Le ministre du Développement économique, Clément Gignac, a déclaré mercredi que la question des relations de travail sera déterminante pour trouver un nouvel acquéreur pour le chantier naval Davie.
M. Gignac a affirmé lors d'un point de presse qu'un comité a d'ailleurs été mis en place avec le syndicat des travailleurs afin d'aborder le sujet.
Actuellement sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers (LAC), Chantiers Davie pourrait être incapable d'obtenir sa part de plantureux contrats fédéraux totalisant 35 milliards $ pour la construction de navires.
M. Gignac a indiqué qu'il est normal, pour le gouvernement fédéral, d'exiger que les entreprises avec qui il transige soient solvables.
La première étape pour rétablir la situation de Chantiers Davie consiste à lui trouver un nouvel acquéreur solvable et expérimenté, a indiqué M. Gignac, ajoutant qu'il espère des développements positifs d'ici la mi-mai. D'ici là, a affirmé le ministre, il faudra régler « l'interrogation » des relations de travail.
L'Assemblée nationale a voté une motion, mercredi, demandant à Ottawa d'inclure la Davie dans l'appel d'offres, qui vise le plus important contrat de l'histoire navale canadienne.