Cascades n’écarte pas la fermeture d’autres usines. Son chef d’exploitation, Mario Plourde, a laissé entendre que ce scénario est cependant moins probable, en marge de l’assemblée des actionnaires.
«Oui [d’autres usines pourraient être fermées], a répondu M. Plourde. Mais, il y a déjà une grande partie [des fermetures nécessaires au plan de consolidation] qui a été faite.»
Cascades travaille toujours à réduire les coûts d’exploitation de ses installations. Si elle ne peut y parvenir dans certains établissements, elle sera contrainte de fermer les installations qui ne sont pas rentables, a indiqué la direction. M. Plourde a ajouté qu’aucune région n’était plus susceptible qu’une autre de subir des fermetures.
«Vendre ou fermer une usine non rentable est toujours un choix difficile, a dit Alain Lemaire aux actionnaires. Ce sont des décisions qui s’imposent pour que l’entreprise soit plus solide.»
En avril dernier, la société a fermé une usine à Trenton en Ontario. Les employés avaient rejeté l’offre finale de leur employeur en vue de renouveler leur convention collective. Le même mois, l’entreprise a aussi annoncé la fermeture de trois autres usines, encore en Ontario.
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