L'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) avait de la difficulté à se réjouir de la commande d'Air Canada(Tor., AC) pour 45 appareils CSeries CS300 de Bombardier(Tor., BBD.B).
La bonne nouvelle était accompagnée d'une annonce de 7000 suppressions d'emplois, dont 2400 au Québec.
«Nous accueillons bien l'annonce d'Air Canada, mais avec les suppressions de postes qui s'en viennent au cours des deux prochaines années, c'est dur d'avoir un sourire dans la face», a commenté Dave Chartrand, coordonnateur québécois pour le syndicat des machinistes.
M. Chartrand précise que le syndicat ne savait pas encore où Bombardier allait couper dans ses effectifs québécois: «Oui, il va y avoir des coupures dans le rail et l'aviation, mais nous n'avons pas plus de détails pour le moment», dit-il.
Les syndicats vont tenter d'avoir des rendez-vous avec la direction pour atténuer l'impact sur leurs membres en offrant des retraites anticipées et des transferts lorsque ce sera possible. M. Chartrand soutient que les pourparlers auront lieu dans les semaines à venir.
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Des emplois créés grâce à la commande d'Air Canada
Dave Chartrand ne pouvait pas non plus dire combien d'emplois allaient être créés grâce à la commande d'Air Canada, qui comporte également une option pour 30 appareils supplémentaires CS300 ou CS100.
«Tout va dépendre de quand Air Canada va vouloir ses appareils et de la cadence de livraison. Plus les dates seront rapprochées, plus il va falloir embaucher», précise le syndicaliste.
Vers 11h15, le titre de Bombardier gagne 16% à 1,05$.
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