Les sénateurs républicains n’en démordent pas. Ils ne voteront pas la ligne de crédit spéciale de 14 milliards de dollars à Chrysler et à General Motors, dans les conditions négociées entre les démocrates et l’administration Bush.
Les démocrates ne comptent que pour une cinquantaine de voies au Sénat et il leur en faudrait soixante pour que le vote passe.
Certains sénateurs sont d’avis qu’une mise en faillite serait plus efficace. D’autres veulent plus de concessions de la part des syndicats et des créanciers.
Pour tenter d’harmoniser les différends entre démocrates et républicains, le leader républicain au Sénat Mitch McConnell s’est dit favorable à un plan alternatif présenté par le sénateur républicain Bob Corker.
Ce dernier suggère entre autres que détenteurs d’obligations voient la valeur de leur titre réduite à 30% de la valeur nominale de leurs titres pour alléger le poids de la dette de ces entreprises.
Il voudrait aussi que les entreprises ramènent dès maintenant le taux de rémunération de leurs employés au même niveau que ceux des salariés américains de Nissan et Volkswagen.
Les négociations se poursuivent pour tenter de trouver un compromis entre les deux textes. Le président Bush et le futur président Obama ont invité les sénateurs à agir rapidement.
Avec le New York Times