Le gouvernement américain resserre encore davantage ses exigences en matière de tests de volatilité pour les compagnies transportant du pétrole par train, après une série d'explosions provoquées par des déraillements de convois pétroliers aux États-Unis et au Canada.
L'annonce de jeudi du département des Transports fait suite à une directive émise le 25 février qui ciblait le transport de pétrole par rail, pour qu'il soit soumis à des tests plus en profondeur.
Ces tests sont depuis longtemps demandés par des intervenants pour juger de la volatilité du pétrole et d'autres liquides inflammables. Il n'existait cependant pas de structure normalisée quant à la fréquence de ces tests.
Des responsables du ministère précisent désormais que les entreprises doivent avoir testé "assez récemment" le point d'inflammabilité et le point d'ébullition du brut, pour déterminer la probabilité qu'il s'enflamme.
Le département américain demande également aux entreprises de ne pas renommer du pétrole brut comme étant un autre "produit volatil", dans une tentative de passer outre ces tests de volatilité.