Un peu plus d’un an après avoir perdu son antenne torontoise, le cabinet comptable RSM Richter Chamberland reprend pied dans la Ville reine, a appris LesAffaires.com.
Le cabinet montréalais a conclu la semaine dernière une entente en vue de fusionner avec le cabinet de conseils financiers torontois SBLR. Dans le cadre de cette transaction, SBLR intègrera en janvier l’équipe de Richter.
Le cabinet de quarante employés de Toronto, qui compte huit associés, portera dorénavant la raison sociale du cabinet montréalais, en plus d’ajouter quelque 10M$ aux revenus de Richter. Fort de cet ajout, le chiffres d’affaires de Richter pourrait maintenant atteindre les 90M$.
En entrevue avec LesAffaires.com, Paule Bouchard, associée de Richter, a refusé de parler d’acquisition du cabinet torontois, ou de tout partage de propriété du cabinet montréalais. «Nous ferons nôtre les meilleures pratiques de l’ex-SBLR et un de leurs représentants siègera au conseil d’administration (de huit membres) du nouveau Richter, a-t-elle expliqué. Voilà pourquoi, nous parlons de fusion.»
Il y a un peu plus d’un an, en novembre 2011, l’essentiel des équipes de Richter, à Toronto et Calgary, brisaient leur association avec le bureau montréalais pour joindre les rangs du cabinet Ernst & Young.
Du coup, Richter perdait quelque 130 employés, dont 12 associés, en plus d’une importante vitrine à Toronto. Selon les plus récentes données, Montréal ne comptait plus que 81 sièges sociaux parmi les 500 plus grandes entreprises au Canada, comparativement à 175 dans la métropole canadienne.
Fondée à Montréal il y a 86 ans, Richter demeurera après cette «fusion» le neuvième cabinet de services de conseils financiers en importance au Canada.