C'est du moins ce qu'affirme le ministre du Revenu national, Jean-Pierre Blackburn, dans un entretien au quotidien Globe and Mail. Selon le ministre, l'ARC tente de savoir combien d'argent canadien est présent dans les voûtes de la banque et une première rencontre doit avoir lieu en septembre.
L'ARC tente de savoir si des comptes de contribuables canadiens chez UBS servent à de l'évasion fiscale et, si oui, pour quel montant.
Aux États-Unis, des dizaines de clients de UBS se seraient prévalu du processus de divulgation volontaire dans la foulée de la décision de UBS de céder à la pression et d'ouvrir au département de la Justice les 4450 comptes détenus chez elles par des ressortissants américains.
Des avocats américains rapportent dans les médias avoir jusqu'à une cinquantaine de clients.
Au Canada, sept clients seulement de UBS auraient fait une déclaration volontaire.
Des documents rendus publics dans le cadre d'un comité sénatorial américain font état de transferts privés chez UBS avoisinant les 5,6 G$ pour le compte de Canadiens fortunés en 2005.