Le premier ministre canadien, Stephen Harper, rencontre ce vendredi matin le président de la France, Nicolas Sarkozy, à Paris.
Après une tentative infructueuse pour convaincre son homologue britannique David Cameron d'abandonner l'idée d'une taxe bancaire internationale, jeudi, à Londres, M. Harper tentera vendredi matin de convaincre le président Sarkozy de rejoindre son camp.
La bataille semble cependant perdue d'avance, puisque le gouvernement français est l'un des plus fervents militants pour une telle mesure.
Et alors que le premier ministre Harper souhaite plaider sa cause à Paris, le président Sarkozy, lui, prévoit faire de même auprès de M. Harper. La France s'apprête en outre à défendre son clan, dans le cadre d'une réunion des ministres des Finances du G20, en Corée du Sud.
Le Canada s'oppose à une taxe bancaire internationale, car il refuse d'imposer davantage ses banques, qui se sont bien tirées de la récession mondiale, contrairement aux banques de l'étranger.
À la suite de sa rencontre d'environ une heure avec M. Sarkozy, M. Harper rencontrera le premier ministre français, François Fillon.
L'économie sera à l'ordre du jour des pourparlers, tout au long de la journée, puisque le premier ministre Harper mène ces rencontres en prévision des sommets du G8 et du G20, qu'il accueillera en Ontario à la fin du mois.
Les dirigeants de la planète y tenteront de consolider la relance économique et de jeter les bases de l'économie de demain.