La Banque Scotia (TSX:BNS) a annoncé mardi avoir enregistré au troisième trimestre une hausse de 18 pour cent de son bénéfice net, passé à 1,29 milliard $, grâce à de récentes acquisitions et aux solides résultats de son secteur des opérations internationales.
La plus internationale des banques canadiennes a indiqué que son bénéfice net équivalait à 1,14 $ par action, soit 2 cents de plus que le résultat auquel s'attendaient en moyenne les analystes consultés par Thomson Reuters.
La période équivalente de l'an dernier s'était soldée par un bénéfice net de 1,06 milliard $, ou 99 cents par action.
Les revenus de la banque ont aussi augmenté et sont passés à 4,3 milliards $ au cours de la période de trois mois terminée le 31 juillet, contre 3,78 milliards $ lors du trimestre correspondant il y a un an.
"Les résultats du trimestre ont encore une fois démontré notre capacité à réaliser un bénéfice malgré la conjoncture difficile en demeurant centrés sur nos activités principales et en mettant l'accent sur nos pratiques éprouvées en matière de gestion des risques", a affirmé le président et chef de la direction de la Banque Scotia, Rick Waugh, par voie de communiqué.
"Bien que nous ne soyons pas à l'abri de la volatilité des marchés mondiaux, la mise en oeuvre constante de notre stratégie simple et diversifiée nous permettra d'assurer une rentabilité et une croissance durables", a-t-il ajouté.
M. Waugh a indiqué que "notre exposition aux régions à risque à l'échelle internationale est très limitée". Ces régions incluent l'Europe, où le problème de la dette a durement touché les économies de pays tels que le Portugal et la Grèce.
La dotation à la provision pour pertes sur créances de la banque s'est établie à 243 millions $ pendant le troisième trimestre, en baisse de 33 millions $ comparativement à celle de 276 millions $ du trimestre correspondant de l'exercice précédent, et de 19 millions $ par rapport à la dotation de 262 millions $ du deuxième trimestre de 2011.
Le réseau canadien de l'institution a enregistré un bénéfice net de 461 millions $, contre 442 millions $. Les revenus ont augmenté grâce à la croissance des volumes de prêts hypothécaires, à la hausse des dépôts de petites entreprises et à la vigueur des services bancaires aux entreprises, partiellement contrebalancées par les "pressions concurrentielles continues sur les prix".
Les opérations internationales ont vu leur bénéfice net augmenter à 350 millions $, par rapport à 275 millions $. Ce secteur a enregistré une solide croissance des actifs, particulièrement en Asie et en Amérique latine, a expliqué la banque.
Le secteur de la gestion de patrimoine mondiale affiche un bénéfice net de 256 millions $, en hausse comparativement à celui de 221 millions $ d'il y a un an. Il a été aidé par la récente acquisition par la banque des actions de Patrimoine Dundee qu'elle ne possédait pas déjà.
Par ailleurs, les profits de Scotia Capitaux ont chuté de 305 millions $ à 289 millions $ en raison d'une baisse des revenus de transactions.
"Même si la conjoncture difficile a eu une incidence défavorable sur les revenus de transactions, ce facteur a été compensé en partie par une hausse des transactions de clients visant des métaux précieux et des devises", a indiqué M. Waugh.
"En glissement annuel, les revenus tirés des services bancaires d'investissement et des activités de prêt ont également été plus solides", a-t-il ajouté.
La Banque Scotia compte près de 75 000 employés dans plus de 50 pays.
À la Bourse de Toronto, mardi après-midi, les actions de la Banque Scotia valaient 53,47 $, en hausse de 1,12 $, soit un peu plus de deux pour cent, par rapport à leur précédent cours de clôture.