«Il nous faut réduire nos coûts, compte tenu de la récession actuelle. Dans la mesure du possible, nous éviterons de procéder à des licenciements secs», dit par voie de communiqué de presse Stephen Hester, directeur général, de RBS.
Par ailleurs, RBS a révélé que l’État britannique a accru sa participation dans le capital de la banque à hauteur de 70,3%, contre 58% jusqu’à présent. Cette montée au capital résulte du fait que les investisseurs privés ne se sont pas précipités sur la récente émission d’actions ordianires de la banque.
En effet, les investisseurs privés n'ont souscrit qu'à hauteur de 0,7% du volume de titres créé, ce qui a contraint l'Etat à acquérir le reste, selon la direction de RBS. Les actions nouvelles ont été créées par la conversion en titres ordinaires des actions préférentielles détenues par l'Etat. Cette conversion, annoncée en janvier dernier, dispense RBS de verser un coupon sur les titres préférentiels.
RBS a été très affaiblie par des dépréciations liées à des actifs à risque. Elle a dû céder 58% de son capital à l'Etat en octobre dernier, en échange de 20 milliards de livres (36 milliards de dollars) de capitaux frais
L'action de la banque britannique perdait 6,4% ce matin, tandis que le FTSE diminuait de 1,9%.
Avec Reuters.