La vente des activités bancaires dans le sud-est des États-Unis de la RBC à PNC Financial Services Group aura un impact positif à court terme, mais négatif à long terme. C'est ce qu'estiment Michael Goldberg et Stefanie Lau, analystes chez Valeurs mobilières Desjardins.
Ainsi, lundi, la Banque Royale du Canada confirmait la vente de ses actifs, une transaction de 3,62 G$ américains. Bien que cette cession générera une perte comptable de 1,6 G$, elle a l'avantage de permet à la RBC de se débarrasser de ses activités non rentables, amène une entrée de fonds et lui redonne de la flexibilité.
Toutefois, à long terme, la vente crée de l'incertitude par rapport à la façon dont l'institution financière canadienne utilisera cette nouvelle flexibilité. « Cette incertitude s'ajoute aux défis qu'a la banque de diversifier ses activités de manière à générer de la croissance, sachant que ses activités bancaires canadiennes doivent composer avec une concurrence accrue et que ses revenus de son secteur des marchés des capitaux demeurent volatiles », écrivent les analystes dans une note envoyée aux clients. Selon eux, cette vente sera positive pour BMO Groupe financier ainsi que pour le Groupe financier Banque TD.
Bon prix
Plusieurs se questionnent par rapport aux prix de la transaction. Les analystes de VMD trouvent « intéressant » le fait que PNC paie 3,62 G$ US pour des activités qui ne génèrent pas de profits. La transaction est faite à un très bon prix pour la RBC, selon Sumit Malhotra, analyste chez Macquarie Capital Markets.
Avec Bloomberg