Le président et chef de la direction sortant de la Banque Laurentienne a touché une rémunération totale directe de 3 millions $ en 2015, en plus d'empocher une indemnité de départ frôlant 2,8 millions $.
Réjean Robitaille, qui a quitté ses fonctions le 1er novembre dernier, a touché un salaire global _ qui tient compte de diverses primes, des contributions aux régimes de retraite ainsi que son indemnité de départ _ de 9,73 millions $.
Cela représente plus du double par rapport à sa rémunération globale de 4,39 millions $ en 2014.
L'information figure dans la circulaire de sollicitation envoyée aux actionnaires de la Banque Laurentienne (TSX:LB), qui, pour la première fois de son histoire, tiendra son assemblée annuelle à l'extérieur du Québec, le 6 avril, à Toronto.
De son côté, le successeur de M. Robitaille, François Desjardins, a touché une rémunération de 1,78 million $ ainsi qu'une prime supplémentaire de 225 000 $ pour une "période de transition" comme grand patron de l'institution financière, peut-on lire.
Son salaire global pour l'exercice s'est établi à 3,1 millions $, en progression de 80 pour cent. Cela s'explique entre autres par la valeur de son régime de retraite, qui est passée de 71 000 $ à environ 1,1 million $.
Au total, la rémunération de la haute direction de la Banque Laurentienne a atteint près de 17 millions $. Elle tient toutefois compte des salaires de M. Robitaille et de Michel Lauzon, qui a quitté ses fonctions de chef de la direction financière le 31 juillet dernier.
Les dirigeants des sept plus grandes banques canadiennes ont engrangé entre eux un peu plus de 60 millions $ en rémunération l'an dernier.