Juriste branché, Adam Atlas est le premier avocat du Québec à accepter de se faire payer en bitcoins. Celui qui se spécialise dans le secteur des paiements électroniques souhaite ainsi participer à la promotion de cette monnaie virtuelle.
Indépendant de toute banque, le bitcoin intéresse de plus en plus les commerçants, puisqu'il permet d'éviter les frais de transaction. «Les frais liés aux cartes de crédit peuvent gruger jusqu'à 3 % du chiffre d'affaires d'un commerçant», rappelle M. Atlas. Créé par un Japonais en 2009, le bitcoin fonctionne selon un système de cryptographie, qui permet d'authentifier chaque utilisateur et d'éviter les fraudes. Selon le juriste, les commerçants ayant une clientèle «jeune et branchée» ont intérêt à se familiariser avec le bitcoin, qui permet de faire des transactions à distance ou encore de payer des biens dans une boutique à l'aide d'un téléphone intelligent. L'avocat admet toutefois que la valeur de la monnaie est encore instable : régulée par la demande, elle se négocie à environ 450 $ l'unité, alors qu'elle valait 1 500 $ il y a un an. Pour connaître les détaillants montréalais qui acceptent le bitcoin, voir la carte au http://coinmap.org/