La valeur des premiers appels publics à l'épargne a plus que doublé depuis le début de l'année, atteignant plus de 4 milliards $ à la fin septembre, mais les plus petites entreprises éprouvent toujours de la difficulté à inscrire leur action sur un parquet boursier.
Selon une enquête de la firme PriceWaterhouseCoopers dévoilée mardi, un total de 10 nouvelles émissions sur les Bourses canadiennes ont eu lieu au cours du troisième trimestre. Leur valeur combinée s'élève à 1,4 milliard $, ce qui porte le total pour les neuf premiers mois de l'année à 4,3 milliards $.
En comparaison, les premiers appels publics à l'épargne (PAPE) ont totalisé moins de 2 milliards $ pour l'ensemble de l'année dernière, l'activité d'inscription en Bourse ayant stagné pendant le premier semestre en raison de l'incertitude entourant l'économie.
Les PAPE fournissent une certaine mesure de la confiance, puisque les investisseurs achètent ces actions en présumant que leur valeur va s'apprécier avec le temps, tandis que les émetteurs croient qu'ils peuvent utiliser les produits de l'émission pour faire croître leurs affaires.
Mais la plus grande partie de l'argent tiré des 10 nouvelles émissions du troisième trimestre ne provenait que de deux opérations, soit l'inscription de 700 millions $ de MEG Energy et celle de 660 millions $ de Smart Technologies.
Lors d'une année plus typique, le nombre de PAPE serait plus élevé et leurs valeurs se rapprocheraient davantage des 200 ou 300 millions $.
Trois des dix PAPE réalisés cet été - ceux de MEG, de Smart et de Dalradian Resources - ont eut lieu sur le parquet de la Bourse de Toronto. Les sept autres se sont déroulées sur la Bourse de croissance TSXV et ont totalisé moins de 15 millions $.