Pour stimuler l'entrepreneuriat, les Autochtones se sont aussi dotés d'institutions de capital de risque comme Investissement Premières Nations du Québec (IPNQ), fondé en 2001 par cinq partenaires.
On y retrouve Desjardins et le Fonds de solidarité FTQ, de même que trois sociétés autochtones, soit la Société de crédit commercial autochtone, la Corporation de développement économique montagnaise et le Régime des bénéfices autochtones, une caisse de retraite privée.
Pour lire l'article complet: Autochtones Inc., cliquez ici
Situé à Wendake, IPNQ ressemble un peu à Investissement Québec, le bras financier du gouvernement du Québec, souligne le directeur général de ce fonds de capital de risque, Haskan Sioui.
«On veut être une bougie d'allumage grâce à des taux d'intérêt très concurrentiels pour générer des retombées économiques chez les Premières Nations», explique le jeune financier de 38 ans qui a notamment été conseiller financier chez PwC.
La société offre trois types de prêts : directs, participatifs et mezzanines (subordonnés à la dette). Outre le financement, elle offre aussi des services-conseils.
À ce jour, IPNQ a investi plus de 15 millions de dollars dans plus de 40 projets au Québec, notamment dans l'Hôtel-Musée Premières Nations, à Wendake, et dans la Scierie Opitciwan, située sur la réserve attikamek d'Obedjiwan, en Haute-Mauricie.
M. Sioui sent aussi l'effervescence entrepreneuriale sur le terrain. «À nos bureaux, le téléphone sonne souvent. Les gens veulent se lancer en affaires et être parties prenantes du développement économique sur leur territoire.»