Dorénavant, les comités sectoriels et les filiales immobilières du Fonds (SOLIM), chargés d’approuver les investissements de l’organisme, seront composés en majorité d’administrateurs indépendants.
«L’objectif de cette démarche est de protéger l’intégrité du Fonds de solidarité FTQ», déclare le pdg du Fonds, Yvon Bolduc, en entrevue.
Ce dernier ajoute que tous les investissements, avant d’être acheminés vers le conseil d’administration du Fonds, seront préalablement approuvés par ces comités majoritairement composés de gestionnaires indépendants, afin d’éviter «jusqu’aux apparences de conflits d’intérêt», dit-il.
Le Fonds adopte également de nouvelles règles d’éthique en donnant des pouvoirs accrus à son comité de vérification. Le comité devient responsable de l’application du code d’éthique des administrateurs et des hauts dirigeants du Fonds. Ce comité sera composé exclusivement de membres indépendants.
Le pdg est aussi revenu sur les liens du Fonds de solidarité avec le promoteur immobilier Tony Accurso. M. Bolduc affirme que le Fonds est, depuis 18 mois, en programme de désinvestissement avec les entreprises appartenant au promoteur, qui a défrayé la manchette ces dernières semaines pour ses relations avec le président de la FTQ, Michel Arseneault, qui est également le président du conseil d’administration du Fonds de solidarité.