La Banque Laurentienne repart à la chasse aux acquisitions. Après avoir encaissé une baisse de sa marge de profits, l’institution financière montréalaise s’est retrouvée avec la pire performance en Bourse parmi les dix banques faisant partie de l’indice bancaire S&P/TSX cette année.
«Il faut que ce soit dans nos segments d’affaires, il faut que ce soit quelque chose qui contribuera aux résultats et il faut que ce soit quelque chose qui aide à accélérer notre plan d’affaires», a confié Réjean Robitaille, président et chef de la direction de la Laurentienne, en entrevue avec Bloomberg à Toronto.
M. Robitaille n’a pas discuté de cibles d’acquisitions spécifiques.
La septième banque canadienne a dépensé 441 M$ sur deux entreprises de services financiers depuis les 12 derniers mois.
M. Robitaille a indiqué que d’autres transactions peuvent aider la banque montréalaise à améliorer ses marges de profits.
La marge sur les revenus d’intérêt de la Laurentienne était de 1,66 % à la fin du troisième trimestre, soit sa plus basse marge depuis presque deux ans.
«Nous devons compenser pour la pression exercée sur la marge des revenus d’intérêt», ce qui compte pour 70 % des revenus de la Laurentienne, a précisé M. Robitaille.
La plupart des prêteurs du pays ont dévoilé des marges de profits plus faibles au troisième trimestre puisque la concurrence a augmenté pour les prêts hypothécaires et d’autres produits financiers. Seules la Banque Royale du Canada et la CIBC ont annoncé une hausse par rapport à il y a un an.
D’après Bloomberg.