La facture du puissant séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon pourrait atteindre les 60 milliards $ US pour les compagnies d'assurances à travers le monde, ce qui ferait de cette catastrophe naturelle la plus coûteuse depuis l'ouragan Katrina, selon les estimations préliminaires.
Les titres boursiers des compagnies d'assurances ont chuté drastiquement, lundi, alors que les courtiers s'inquiétaient face aux images de dévastation qui roulent en boucle sur les chaînes télévisées et les sites internet.
Certains analystes jugent cependant que des facteurs atténuants pourraient changer la donne, notamment le fait que les sinistres résidentiels sont couverts par un système étatique et que les dommages subis par les centrales nucléaires ne sont pas couverts par les polices d'assurance.
Ainsi, les coûts totaux pourraient être inférieurs à ceux de l'ouragan Katrina, qui avaient atteint 71 milliards $ US. Il faudra toutefois patienter un certain temps avant de pouvoir dresser un bilan complet des dommages financiers causés par le tremblement de terre d'une magnitude de 8,9 qui a secoué le nord-est du Japon, vendredi.
Les dépenses continueront possiblement à s'accumuler étant donné les répliques qui ne cessent de frapper l'archipel depuis vendredi. Une situation exacerbée par les fermetures d'usines d'électronique, des manufactures de l'industrie de l'automobile et des raffineries de pétrole dans plusieurs régions du pays.
Le bilan des pertes humaines, qui est actuellement de 2800, pourrait quant à lui se chiffrer à 10 000 au final.