Les termes financiers de cette transaction n'ont pas été dévoilés. Goldamn Sachs avait acquis Metro International Trade (stockage d'aluminium, de zinc, nickel, acier et cuivre...), basé à Detroit (nord-est), en 2010 pour 540 millions de dollars.
Mais depuis, les grandes banques sont dans la ligne de mire des régulateurs qui les accusent de manipuler "potentiellement" les prix des matières premières physiques en contrôlant ou en étant propriétaires de vastes stocks" via leurs réseaux respectifs d'entrepôts, avait encore fustigé en novembre le Congrès américain dans un rapport.
Les élus américains demandent un désengagement des banques du courtage des matières premières.
Avant Goldman Sachs, les banques rivales JPMorgan Chase et Morgan Stanley avaient déjà annoncé des cessions d'actifs dans les matières premières.
En mars, JPMorgan a vendu une grande partie de son unité de commerce de pétrole, gaz naturel et de métaux au groupe de négoce suisse Mercuria Energy pour 3,5 milliards de dollars.
Morgan Stanley, a, elle, vu tomber à l'eau lundi son projet de céder sa division de courtage pétrolier au géant russe du pétrole Rosneft. La banque a dit explorer d'autres options sans autre détail.
Le fonctionnement des marchés des matières premières physiques, et notamment celui de l'aluminium, est dans le collimateur des autorités américaines depuis plus d'un an après qu'un fabricant américain de poutres en aluminium, Superior Extrusion, a lancé une action judiciaire en nom collectif (class action) visant Goldman Sachs et le London Metal Exchange (LME), principale place boursière mondiale sur le marché des métaux.