Bush a reconnu que le choix imposé hier aux membres du Congrès était difficile, mais que le Congrès devait en venir à un compromis, puisque le pays a besoin d’une législation.
«Notre économie dépend d’une action décisive du gouvernement», a-t-il déclaré. Il a précisé que son pays est «dans une situation urgente» et que «les conséquences vont empirer chaque jour si rien n’est fait». Sinon, «le dommage sera douloureux et persistant».
Le président a expliqué que le coût de ne rien faire serait beaucoup plus élevé que 700 milliards de dollars pour les contribuables.
En réaction, la représentante démocrate pour l’Ohio, Marcy Kaptur, a déclaré que le plan de sauvetage voté hier «récompensait les mauvais comportements» des banques.
Avant d’en venir à un nouveau vote, elle recommande d’abord et avant tout d’impliquer le Securities Exchange Commission (SEC) pour rendre plus strictes les règles comptables des banques.